Ils et elles ont eu recours à la méthode Tomatis

Témoignages

Ces quelques exemples réels (prénoms fictifs) vous éclaireront sur des cas types de motifs de consultation dans un centre de l’Écoute.

THÉO, 10 ANS

Théo ne tient pas en place, depuis qu’il a commencé sa scolarité primaire, il semble que son agitation se soit amplifiée. Sa maman ne sait plus que répondre aux annotations dans l’agenda. Les remarques du type, « Théo a encore perturbé la classe aujourd’hui », « Théo rêve et n’écoute pas », « Théo oublie de faire ses devoirs » se multiplient. Pourtant, Théo est un enfant intelligent et plein de bonne volonté.
Mais rien n’y fait, ni les réprimandes et les punitions, ni les encouragements et les promesses. C’est plus fort que lui. Ses parents appréhendent l’heure des devoirs, une lutte s’est installée pour qu’il termine ce qu’il a à faire. C’est afin de trouver une solution à cette agitation et ce manque de concentration que Théo va entreprendre une démarche sous « oreille électronique ».

JESSICA, 9 ANS

Le papa de Jessica la décrit comme la plus volontaire de la fratrie de quatre enfants dont elle est la cadette. Elle aime l’école, elle se donne beaucoup de peine pour bien faire, pourtant côté orthographe, c’est une catastrophe. Jessica apprend son vocabulaire dès le jour où elle le reçoit et le revoit 2 fois par jour jusqu’au test. Malgré ça, elle fait des fautes et ne parvient jamais à la moyenne. Sa lecture est très hésitante et lui joue des tours pour l’interprétation des énoncés. Souvent elle inverse les lettres. Elle perd confiance en elle et a toujours peur d’être la dernière. C’est dans le but de l’aider dans la maîtrise du français oral et écrit et afin qu’elle reprenne confiance en elle, qu’une demande de bilan A-P-P nous est faite.

CLAUDE, 45 ANS

Claude est le directeur d’une PME régionale dans laquelle il travaille depuis de nombreuses années. Il y est entré en tant qu’ingénieur et a gravi les échelons. L’entreprise prospère et a eu des demandes de présentation de ses produits aux États-Unis. Toutefois, l’anglais n’est pas le point fort de Claude. Il explique qu’il n’a pas une très bonne oreille, qu’il chante d’ailleurs faux et qu’il se sent ridicule lorsqu’il parle une langue étrangère. Pourtant il doit rapidement s’y remettre s’il ne veut pas laisser passer cette opportunité. Il s’adresse à l’un de nos centres où il entreprend une démarche d’intégration d’une langue étrangère.

SANDRINE, 8 ANS

Sandrine, 8 ans, passe la porte du centre. Elle n’a pas envie de parler et se presse contre sa maman. Physiquement, elle a l’air d’une enfant plus âgée. Quand elle parle, sa voix est fluette et son vocabulaire est pauvre. Elle passe tout l’entretien sur les genoux de sa maman. Aux dires de celle-ci, sa fille est très sensible, pleure facilement et a du mal à mettre des mots sur ses émotions. Par ailleurs, elle a de la peine à l’école. Lorsque notre consultant·e lui pose des questions, elle se tourne vers sa maman comme si elle était dans l’incapacité de répondre elle-même. Le·la consultant·e a de la peine à établir un contact visuel. Sa maman prononce même sa crainte la plus grande : et si Sandrine présentait des traits autistiques ? Sandrine entreprendra une thérapie de l’écoute afin d’améliorer ses capacités relationnelles et la confiance en elle.

LOÏC, 15 ANS

Loïc, 15 ans, suit ses parents en affichant un air franchement gêné, sa tête baissée, il ne peut s’empêcher de pousser des soupirs. Loïc est décrit par ses parents comme un enfant intelligent qui leur a toujours donné satisfaction dans les classes primaires. Pourtant depuis 2 ans, il décroche. La motivation n’est plus là, ses notes chutent. Il vit « avec internet en perfusion » soupire son papa. Par ailleurs, les conflits vont grandissant, « on ne peut pas lui dire grand chose sans qu’il se sente agressé », l’ambiance à la maison est de plus en plus tendue et ses frères s’en plaignent aussi. « Ce n’est pas comme ça qu’on s’était imaginés la vie de famille » déplore la maman, « par ailleurs, c’est du gâchis, un enfant intelligent qui a choisi l’option de la paresse ». C’est dans l’espoir d’améliorer la motivation de leur fils et la communication au sein de la famille que Loïc nous est confié.

VALÉRIE, 38 ANS

Valérie mène la vie dont elle rêvait à l’âge de 18 ans. Épouse comblée, maman de trois enfants en bonne santé, elle exerce la profession d’enseignante à 50% ce qui lui laisse du temps pour s’adonner à la course à pied et partager du temps avec ses amies. Pourtant depuis quelques mois, elle s’interroge sur beaucoup de choses. N’aurait-elle pas choisi ce métier pour faire plaisir à son papa, lui-même enseignant. Elle qui se passionnait pour la biologie, n’aurait-elle pas dû étudier la médecine ? Par ailleurs, elle se sent irritable et un rien la fait réagir. Elle se trouve de plus en plus en conflit avec son aînée de 15 ans. Elle se surprend à se plaindre pour tout et pour rien, notamment pour des maux de tête. Elle n’y voit plus très clair et aimerait retrouver l’énergie qui la caractérise. C’est afin de retrouver une écoute intérieure qui lui permette d’être à nouveau en accord avec elle-même qu’elle entreprend une thérapie.

PAUL, 73 ANS

Paul a pris sa retraite il y a 5 ans après une vie professionnelle très active pour ne pas dire parfois stressante. Avocat bien reconnu dans sa spécialité, le droit européen, il s’est fait une réputation d’expert. Il écrit souvent des articles dans la presse et donne des conférences à l’étranger. Deux mois après sa retraite, il est atteint d’une maladie grave. Comme la détection s’est faite à temps, un traitement a permis de le guérir. Toutefois, il se plaint de ne plus avoir son énergie « vitale », il se sent presque toujours fatigué. Par ailleurs, il se plaint de ne pas pouvoir profiter de ses petits-enfants car il est très sensible au bruit et au bout d’un moment passé avec eux, il devient irritable et impatient. Un acouphène est aussi apparu récemment et le gêne à tel point qu’il sent que petit à petit, il fuit la compagnie. Lui qui était quelqu’un de très social s’éloigne de plus en plus de ses ami·e·s. C’est afin d’essayer de retrouver ce caractère jovial et son énergie qui le caractérisaient que Paul s’approche
d’un centre de l’Écoute.